Il y a donc 4 couples (ou binômes pour faire plus sérieux) en lice pour les élections départementales du canton de Villers/Oulchy/Neuilly : UMP : André Rigaud - Isabelle Vasseur, FN : Franck Briffaut - Martine Pigoni, PCF-Front de gauche - Verts : Christiane Dufour - Daniel Gertenot, Divers-UDI : Danièle Fontaine - Michel Laviolette. Exit Patricia Caron - Valérie Breton pour le PS.  A part André Rigaud et Isabelle Vasseur, la représentation est quasi cotterézienne. Les habitants d'Oulchy et Neuilly seront-ils sensibles à cet oubli ?
Evidemment à droite, chacun a agité l'argument démodé du front républicain face au FN. Le Front de Gauche-les Verts en rajoutera également, c'est probable, sur le sujet. Voici un front républicain qui doit bien convenir au FN.
Evidemment ça n'était pas facile : André Rigaud, conseiller général sortant de Neuilly-St-Front est légitime à se représenter dans le nouveau canton élargi. Même chose côté Michel Laviolette. Mais le binôme doit comprendre un homme et une femme. Du côté de l'UMP, les choses sont claires : pas de quartier, on désigne des UMP ... et le FN passera.  Du côté de la raison, on se dit qu'un arbitrage entre Michel Laviolette et André Rigaud aurait été intelligent, mais c'était mal parti.

A ce sujet, je me souviens des tirs de l'UMP Yves Richard et de certains candidats à mon encontre (pourquoi moi, d'ailleurs ?) entre les 2 tours des municipales. J'avais alors expliqué ce qu'étaient les négociations mode UMP. Les dirigeants de ce parti vont hélas (ou tant mieux) très vite comprendre qu'ils n'ont plus tous les pouvoirs et qu'il conviendrait qu'ils baissent d'un ton.

Qu'aurait-il fallu faire pour cette élection départementale ? Quels critères ? Pile ou face, bénéfice de l'âge ou l'inverse, nombre de voix obtenues lors des dernières élections. Rien de tout cela ne pouvait fonctionner.
Ni l'un ni l'autre des 2 candidats ne semblent avoir eu le pouvoir de négocier une future place aux régionales (ou rêvons pour eux, au sénat) ... en compensation de sa défection (ça se fait dans certains partis).
Alors à droite, que le meilleur perde !

On s'en remet très bien; je sais de quoi je parle.